//// PARIS 2096
YEAR 2016
SIZE 180x220cm
TECH Acrylic
TECH Enamel
TECH Canvas
SHOW Fiac de Clicli
WHRE Wonder Clignancourt [FR]
SHOW Byebye Futur!
WHRE Musée royal de Mariemont [BE]


Le tableau « Paris 2097 » a été réalisé dans le cadre d’une résidence en juin 2016 au Wonder de Clignancourt, qui a donné suite à l’exposition « la fiac de Clicli ». J’y ai présenté cette toile de grand format (180x220 cm) ainsi que trois autres petites peintures représentant une version cauchemardesque de Paris et sa proche banlieue.

L’action se situe dans 100 ans, et, conséquence du réchauffement climatique, l’ile de France se retrouve totalement sous les eaux, souffrant un climat tropical extrême. Dans le tableau, on retrouve, entre autre, des migrants climatiques  poursuivis par des CRS s’échappant dans les marécages, la Tour Eiffel envahie par les lianes et les singes et qui a été rebaptisée tour FN, le Sacré-Cœur envahi par l’Etat Islamique, le XIII arrondissement, évoquant les bidonvilles aquatiques du film Waterworld, des Farcs qui se livrent à des trafics près de Montparnasse, mais où la haute société peut pourtant encore se rendre à la rétrospective Paul Loubt du nouveau musée Bolloré, le tout survolé en permanence par des drones de surveillance.

Pourtant Paris reste Paris. Les kébabs et bars PMU sont encore ouverts, on jette toujours les velibs dans la Seine, et même s’ils ont troqué leurs pitbulls contre des crocodiles, les dealers font toujours le guêt en bas de leurs immeubles. Interprétation très personnelle et actuelle du déluge, il s’agissait d’en représenter une version futuriste, volontairement gauche et fortement inspiré par la culture populaire post apocalyptique.

Ce travail s´inscrit dans la continuité d’une série que je développe autour de la peinture naïve tout en essayant d’y apporter une touche plus sombre et brute, à la manière d’un mauvais Jérôme Bosch mutant. Cette oeuvre s’inscrit dans la continuité des mes recherches pictorales, dans lequels je m’efforce de créer des paysages dystopiques. J’ai réalisé cette toile à la suite de la visite, en juin 2016, de l’exposition rétrospective du douanier Rousseau au musée d’Orsay. J’ai voulu créer une toile s’inspirant de son univers, mais aussi de l’hystérie médiatique autour de autour de la COP21 qui avait eu lieu 5 mois plus tôt.

Anecdote amusante ou déplorable selon le point de vue, la peinture a été réalisée à Paris en juin 2016, une semaine avant les dernières inondations historiques de Paris, inondations qui part ailleurs, ont astreint le musée d’Orsay a fermé ses portes et a clôturer la rétrospective du douanier Rousseau.

Cette œuvre a également été sélectionné pour le concours Science Po pour l’art contemporain en 2017 et a depuis été prêté au Musée Royal de Mariemont en 2020 pour l’exposition « Bye bye Future ! » commissionné par Sofiane Laghouati.

a huge canvas of a tropical vision of Paris. Paris in the future flooded by water and vegetation
//// PARIS 2096
YEAR 2016
SIZE 180x220cm
TECH Acrylic
TECH Enamel
TECH Canvas
SHOW Fiac de Clicli
WHRE Wonder Clignancourt [FR]
SHOW Byebye Futur!
WHRE Musée royal de Mariemont [BE]


Le tableau « Paris 2097 » a été réalisé dans le cadre d’une résidence en juin 2016 au Wonder de Clignancourt, qui a donné suite à l’exposition « la fiac de Clicli ». J’y ai présenté cette toile de grand format (180x220 cm) ainsi que trois autres petites peintures représentant une version cauchemardesque de Paris et sa proche banlieue.

L’action se situe dans 100 ans, et, conséquence du réchauffement climatique, l’ile de France se retrouve totalement sous les eaux, souffrant un climat tropical extrême. Dans le tableau, on retrouve, entre autre, des migrants climatiques poursuivis par des CRS s’échappant dans les marécages, la Tour Eiffel envahie par les lianes et les singes et qui a été rebaptisée tour FN, le Sacré-Cœur envahi par l’Etat Islamique, le XIII arrondissement, évoquant les bidonvilles aquatiques du film Waterworld, des Farcs qui se livrent à des trafics près de Montparnasse, mais où la haute société peut pourtant encore se rendre à la rétrospective Paul Loubt du nouveau musée Bolloré, le tout survolé en permanence par des drones de surveillance.

Pourtant Paris reste Paris. Les kébabs et bars PMU sont encore ouverts, on jette toujours les velibs dans la Seine, et même s’ils ont troqué leurs pitbulls contre des crocodiles, les dealers font toujours le guêt en bas de leurs immeubles. Interprétation très personnelle et actuelle du déluge, il s’agissait d’en représenter une version futuriste, volontairement gauche et fortement inspiré par la culture populaire post apocalyptique.

Ce travail s´inscrit dans la continuité d’une série que je développe autour de la peinture naïve tout en essayant d’y apporter une touche plus sombre et brute, à la manière d’un mauvais Jérôme Bosch mutant. Cette oeuvre s’inscrit dans la continuité des mes recherches pictorales, dans lequels je m’efforce de créer des paysages dystopiques. J’ai réalisé cette toile à la suite de la visite, en juin 2016, de l’exposition rétrospective du douanier Rousseau au musée d’Orsay. J’ai voulu créer une toile s’inspirant de son univers, mais aussi de l’hystérie médiatique autour de autour de la COP21 qui avait eu lieu 5 mois plus tôt.

Anecdote amusante ou déplorable selon le point de vue, la peinture a été réalisée à Paris en juin 2016, une semaine avant les dernières inondations historiques de Paris, inondations qui part ailleurs, ont astreint le musée d’Orsay a fermé ses portes et a clôturer la rétrospective du douanier Rousseau.

Cette œuvre a également été sélectionné pour le concours Science Po pour l’art contemporain en 2017 et a depuis été prêté au Musée Royal de Mariemont en 2020 pour l’exposition « Bye bye Future ! » commissionné par Sofiane Laghouati.